Devenir freelance la quarantaine passée, impossible vous dîtes ? Découvrez l'histoire d'Alice qui a tout abandonné pour se reconvertir professionnellement à l'âge de 46 ans. Bluffant, tout simplement !
Devenir freelance à 46 ans, je l’ai fait ! Parce qu’attendre sagement la retraite me paraissait de plus en plus impossible… je n’ai pas hésité à me lancer !
Confinement, déconfinement, reconfinement, redéconfinement… hasard ou coïncidence, on peut dire que le yoyo des mesures sanitaires a été un véritable déclic pour moi. À vrai dire, je ne me sentais plus dans mon élément et je ne me retrouvais plus dans cette vie de salariée qui était loin de me faire rêver.
Quitter mon job la quarantaine passée, c’était juste le bon moment pour moi. Entre prise de conscience, lâcher prise et projet professionnel, se reconvertir après 40 ans, ce n’est pas une utopie !
Comment j’y suis arrivée et quel a été mon parcours ? Je vous raconte tout dans cet article qui j’espère vous donnera matière à réflexion.
Fin 2019, début 2020. Et voilà, on y est, une nouvelle décennie se profile à l’horizon avec sa promesse de nouveaux espoirs, de nouvelles perspectives et de changements percutants comme la Covid-19.
Je savais au fond de moi que les choses n’allaient pas aller au mieux, même si je me persuadais du contraire. Je me voilais la face !
Professionnellement, j’avais le sentiment de faire du surplace, d’enchaîner les journées de manière robotique, sans aucune motivation ni envie. Pourtant, un boulot stable, une rémunération satisfaisante, une famille heureuse et des vacances chaque été feraient rêver plus d’un. Bref, je cochais toutes les cases de la parfaite salariée.
Chaque jour était une lutte interne ou comment dissimuler mon mal-être, mon spleen pour que personne ne puisse rien remarquer. Mon entourage ne se doutait de rien et c’était tant mieux ! Mais qu’est-ce qui pouvait bien clocher chez moi ?
Après de nombreuses hésitations, j’ai décidé de consulter en catimini, un coach de vie. Et c’est grâce à cet accompagnement, que j’ai découvert que le problème ne venait pas de moi…
Je dois admette que le plus dur a été d’effectuer un travail sur moi-même, de me recentrer, de découvrir la femme que je suis et que je souhaite devenir. Peut-être que je voulais la faire disparaître inconsciemment en m’obstinant à vouloir poursuivre une carrière professionnelle qui ne me convenait absolument pas.
Renouer avec mes valeurs, mes envies, ma créativité, c’était loin d’être une partie de plaisir. J’y suis parvenue petit à petit mais, vous savez ce qui m’a fait le plus de bien ? Déculpabiliser ! Ne plus me soucier du regard accusateur des autres, dans l’attente d’une approbation morale.
Je venais de comprendre une chose importante, il n’est jamais trop tard pour changer ou emprunter une nouvelle voie.
À partir de là, tout était clair dans mon esprit, mon boulot actuel ne me convenait pas et force est de constater que cela ne risquait pas d’évoluer. Un changement s’imposait, oui, mais comment ?
Je me suis alors retrouvée à court d’idées mais mon subconscient m'ordonnait de reprendre des études. Quoi ? Retourner sur les bancs de la fac à 46 ans, c’était tout sauf enthousiasmant !
Après mûre réflexion, je me suis rendu compte que ce n’était pas la réponse qui importait mais plutôt le questionnement. Ce qui importait sur le moment, ce n’était pas "ce que je veux faire" mais "qui je veux être".
Tout m’a paru plus évident par la suite et les réponses devenaient de plus en plus claires et limpides… J’aspirais à plus de liberté, à moins de contrôle, à laisser place à la personne fun et légère en moi que j’ai réprimée au fil des ans.
C’était un bon début mais ça ne me disait toujours pas à quel métier cela correspondait !
Petite, je voulais être artiste peintre ! Cette envie ne m’a jamais quittée et ce même pendant mes études d’économie. À mes yeux, c’était plus qu’une passion, c’était une vocation.
À la fin de chacune de mes sessions avec mon coach de vie, je me dégageais un petit moment dans mon agenda pour me retrouver seule dans mon atelier, devant la toile, palette en main. C’était le moment pour moi de laisser ma créativité artistique s’exprimer !
Cela me faisait un bien fou, je me sentais renaître, j’étais de nouveau moi-même en toute simplicité.
En quelques mois, j’avais peint plus de tableaux que durant toute ma vie ! Et surtout, j’avais retrouvé ce bien-être qui me faisait défaut depuis un bon bout de temps.
C’est finalement une remarque assez banale de mon cadet qui a sonné comme une révélation : “je ne savais pas que tu dessinais aussi bien maman, pourquoi t’es pas devenue graphiste ?”.
Comment ça ? Moi ? Graphiste !? En y réfléchissant bien, ça ne pouvait pas être pire que salariée !
Je me suis donc mise à explorer les opportunités que pouvait m’offrir le domaine du graphisme : illustrateur, graphiste, webdesigner, dessinateur technique, maquettiste, directeur artistique…
Après avoir analysé le pour et le contre de chaque métier, c’est en toute logique que je me suis tournée vers le design graphique. Une activité où l’on crée des visuels qui combinent images et textes sur plusieurs supports de communication web et/ou print.
Avec mon projet de reconversion en tête, je me suis renseignée sur le dispositif démission reconversion grâce auquel j’ai pu, en tant que salariée en CDI, avoir droit au chômage en démissionnant, car j’avais un projet de reconversion professionnelle qui nécessitait le suivi d'une formation.
Cela m’a permis d’envisager ma nouvelle vie professionnelle en toute sécurité et sérénité.
J’ai donc envoyé ma lettre de démission en pleine période de confinement. Cette période stressante pour beaucoup ne l’a pas été pour moi, car au fond j’étais sûre de ce que je voulais !
J’ai donc décidé de mettre toutes les chances de mon côté pour entamer au mieux ma reconversion et cela passait par la recherche de formations et la consultation de mon entourage pour me conforter dans mes choix.
Finalement, je me suis tournée vers une formation axée sur l’apprentissage des logiciels de la PAO (Publication Assistée par Ordinateur) ainsi que la maîtrise de la typographie et du design graphique. Au début, j’ai eu un peu de mal à suivre surtout au niveau de la pratique mais ce n’était pas grave, je me sentais comme un poisson dans l’eau !
La partie de ma formation que j’ai le plus appréciée étaient les cours de dessin où je devais laisser libre court à mon imagination, je me suis tout simplement é-clta-tée !!!
Cela a été l’occasion pour moi de créer mon book, considéré comme le véritable CV de tout graphiste digne de ce nom. Sans oublier la visite en imprimerie, qui m’a fait découvrir les différentes techniques d’impression pour les supports print.
En définitif, cette formation m’a permis d’envisager une reconversion à 360°, d’un simple poste de salariée à un métier artistique et créatif.
Cela m’a tellement plu, que j'envisage de suivre d’autres formations ponctuelles pour explorer les différentes thématiques liées à mon nouveau job, notamment la datavisualisation.
À présent, je ne cherche plus à me cacher au moment d’évoquer mon job, je suis designer graphique freelance et fière de l’être !
En quoi cela consiste ? Je suis responsable de la création de logos, d’affiches, de brochures publicitaires, de catalogues, de dépliants, de cartes de visite et bien plus encore.
Je suis également contactée par des clients qui souhaitent me confier le développement de leur image de marque. Je me charge donc de mettre en place une identité visuelle pour leurs supports de communication, que ce soit pour le web ou en version imprimée.
Mon travail se fait essentiellement sur ordinateur grâce à de nombreux logiciels d’édition et de création, qu’il s’agisse de dessins vectoriels, de création de logos, de mise en page ou de conception de bannières pour les réseaux sociaux.
Mais vous savez ce qui me plaît le plus, dans tout ça ? Le contact et le relationnel que je crée avec mes clients.
Cela commence toujours par un rendez-vous en présentiel ou en visio, pendant lequel ils m’expliquent leur projet ainsi que leurs attentes. Cela se poursuit par des échanges permanents, lors du processus de création afin de s’assurer ensemble que la retranscription visuelle de leur univers prend le bon chemin.
Rien ne vaut le sourire qui se dessine sur leur visage au moment où je leur dévoile le résultat final : la représentation visuelle de leur entreprise ou de leur image de marque.
Même si cela ne paraissait pas être une évidence au départ, devenir designer graphique a été la meilleure décision que j’ai pu prendre et je ne la regrette absolument pas ! Ce métier m’a enfin permis de mettre en valeur mes compétences, à savoir : créativité, réactivité et rigueur.
Aujourd’hui, je peux l’affirmer sans retenue : à 46 ans, je ne suis plus salariée mais freelance.
À travers son histoire, Alice nous a démontré à quel point une reconversion professionnelle peut changer une vie ! Il est important de prendre conscience qu’il n’est jamais trop tard pour changer de voie.
Devenir freelance, c’est donc l’occasion de se redécouvrir, de laisser libre court à ses envies et à ses aspirations pour vivre comme on le souhaite. 😎
Qu’il s’agisse d’une reconversion ou de la création d’une entreprise, vous pouvez en tant que freelance, compter sur HEYME tout au long de la mise en place et du développement de votre projet professionnel.
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